Le conseil municipal du 24 septembre (point 63) indique l'achat de 150 à 300 vélos dans le cadre du Plan de Déplacements des Employés (PDE). Ceci concerne la ville de Dijon, la communauté d'agglomération dijonnaise, le centre communal d'action sociale et les régies personnalisées de la Vapeur et du Grand Théâtre. Pour une valeur totale de 75000 euros TTC, la ville de Dijon dépensera 50000 euros.
Voilà ce qui va encourager la "culture du vélo", lentement mais surement...
jeudi 27 septembre 2007
mercredi 26 septembre 2007
Les projets environnementaux du Grand Dijon 2007
Le Grand Dijon publie sur son site web ses 6 priorités. "Préserver l'environnement" se trouve en 5ème position.
Mais avant cela, dans la partie "optimiser les déplacements", la page 13 est réservée à la place du vélo: développer une voirie, lutter contre le vol, créer une vrai culture vélo. Intéressant!
Pour ce qui concerne les 4 pages sur l'environnement, la page 18 laisse à réfléchir: 27 millions d'euros (18+9) sont dépensés pour l'usine d'incinération: mise aux normes et valorisation énergétique. (Etonnant, alors qu'elle doit être aux normes depuis 2004). 3,3 millions d'euros pour le traitement de déchets d'activités de soins à risques infectieux, et 6,5 millions d'euros pour le centre de tri des déchets (ouverture en ce moment). Soit un total de 36,8 millions d'euros pour traiter nos déchets. Enorme! Et combien pour diminuer nos déchets? 0 euros...
Il faut savoir qu'en Bourgogne, un habitant produit 385 kg de déchets par an! Environ 30% (parfois plus) sont des déchets compostable, c'est à dire que l'on devrait pouvoir réduire nos déchets à près de 270 kg, ce qui mathématiquement réduirait les coûts de collectes et les pollutions associées. Alors, un composteur ou un lombricomposteur obligatoire pour tous ou commun (cas des immeubles) sous peu? Réduire nos déchets (ça passe aussi par l'information et la sensibilisation), au lieu de les réduire en produits dangereux, serait une belle preuve de vouloir préserver l'environnement. Alors, quelques euros pour traiter le problème à la base, ce serait le bienvenu.
Pour en savoir plus sur la question, voir cette vidéo.
Un dernier point concernant la préservation de l'environnement: le projet d'aéroport "renaissance" est toujours d'actualité...
Mais avant cela, dans la partie "optimiser les déplacements", la page 13 est réservée à la place du vélo: développer une voirie, lutter contre le vol, créer une vrai culture vélo. Intéressant!
Pour ce qui concerne les 4 pages sur l'environnement, la page 18 laisse à réfléchir: 27 millions d'euros (18+9) sont dépensés pour l'usine d'incinération: mise aux normes et valorisation énergétique. (Etonnant, alors qu'elle doit être aux normes depuis 2004). 3,3 millions d'euros pour le traitement de déchets d'activités de soins à risques infectieux, et 6,5 millions d'euros pour le centre de tri des déchets (ouverture en ce moment). Soit un total de 36,8 millions d'euros pour traiter nos déchets. Enorme! Et combien pour diminuer nos déchets? 0 euros...
Il faut savoir qu'en Bourgogne, un habitant produit 385 kg de déchets par an! Environ 30% (parfois plus) sont des déchets compostable, c'est à dire que l'on devrait pouvoir réduire nos déchets à près de 270 kg, ce qui mathématiquement réduirait les coûts de collectes et les pollutions associées. Alors, un composteur ou un lombricomposteur obligatoire pour tous ou commun (cas des immeubles) sous peu? Réduire nos déchets (ça passe aussi par l'information et la sensibilisation), au lieu de les réduire en produits dangereux, serait une belle preuve de vouloir préserver l'environnement. Alors, quelques euros pour traiter le problème à la base, ce serait le bienvenu.
Pour en savoir plus sur la question, voir cette vidéo.
Un dernier point concernant la préservation de l'environnement: le projet d'aéroport "renaissance" est toujours d'actualité...
mardi 25 septembre 2007
Recherche 100 familles tests pour s’équiper d’un lombricomposteur
L’association A Recycler recherche 100 familles tests vivant sur le Grand Dijon pour s’équiper d’un lombricomposteur.
Son message:
"Parce que le ramassage des ordures est coûteux pour la collectivité comme pour l’environnement (dégagement de CO2, volume des déchets, incinération …), vous pouvez vous équiper d’un outil simple, pratique et efficace pour l’élimination et la valorisation de vos déchets organiques. Le lombricomposteur « Can-O-Warms » est idéal pour agir concrètement sur vos déchets organiques.
Si vous souhaitez agir sur la réduction de vos déchets organiques et ainsi contribuer à la préservation de l’environnement, si vous souhaitez produire votre propre engrais liquide et bénéficier d’un compost exceptionnel ( le lombricompost ), le lombricomposteur « Can-O-Warms » est l’outil parfait pour réaliser ces objectifs.
Notre démarche
L’association A Recycler s’investit pour développer des projets en lien avec le recyclage des déchets. Au travers du projet « Mission Durable », nous souhaitons sensibiliser les citoyens du Grand Dijon afin de :
- Réduire sa production de déchets organiques, et ainsi augmenter leur valorisation.
- Mieux trier ses déchets.
- Consommer autrement.
L’association A Recycler recherche 100 familles tests vivant sur le Grand Dijon pour s’équiper d’un lombricomposteur.
Grâce à cet outil, vous pouvez réduire votre quantité de déchets organiques. Le lombricomposteur fonctionne avec une population de vers de terre. Ces vers de terre transforment les matières organiques en un humus de qualité. Les éléments nutritifs de ce « terreau » sont facilement assimilables par les plantes. De plus, le lombricomposteur vous permet de récupérer un engrais liquide de qualité pour vos plantes.
Il faut savoir que le lombricomposteur est constitué de compartiments en plastique recyclé, que les vers de terre de terre digèrent rapidement les matières organiques. Enfin l'humus n'a ni plus ni moins qu'une odeur présente dans la forêt : celle des feuilles mortes au sol !
Vous avez la possibilité de voir un lombricomposteur en fonctionnement au siège social de l’association A Recycler, ainsi que lors des manifestations auxquelles participe l'association.
Nos engagements
Le démarrage d’une nouvelle activité est parfois complexe. Vous informer sur la résolution des problèmes liées au démarrage de votre composteur relève de notre engagement.
Vous permettre d’acquérir à moindre coût un outil utile pour la diminution de vos déchets relève aussi de notre engagement.
Nous permettre de créer des emplois et de développer des projets ayant un lien avec le développement durable relève de votre engagement.
En participant à notre projet « Mission Durable », vous incitez le Grand Dijon à vous permettre d’acquérir un composteur en adéquation avec votre habitation. Le prix public pour l’achat d’un lombricomposteur est de 178,25 € TTC (www.verslaterre.fr). Avec l’aide du Grand Dijon, cette somme peut être réduite à 50 euros. En faisant partie des familles tests, vous pouvez dès maintenant réserver ce lombricomposteur.
Cette somme correspond à 30 € pour l’achat d’une litière contenant des vers de terre, plus 20 € de caution pour le lombricomposteur (sous réserve d’acceptation du Grand Dijon). Dans le cas d’un refus du Grand Dijon, vous récupérez vos chèques. Les chèques sont encaissés après engagement du Grand Dijon.
Si vous n’habitez pas sur le Grand Dijon et que vous souhaitez vous équiper d’un lombricomposteur, contactez-nous afin de bénéficier d’une réduction sur un achat groupé.
Vous pouvez également nous contacter si vous désirez augmenter l'action de votre composteur traditionnel grâce aux vers de terre spécifiques dont nous disposons."
Son message:
"Parce que le ramassage des ordures est coûteux pour la collectivité comme pour l’environnement (dégagement de CO2, volume des déchets, incinération …), vous pouvez vous équiper d’un outil simple, pratique et efficace pour l’élimination et la valorisation de vos déchets organiques. Le lombricomposteur « Can-O-Warms » est idéal pour agir concrètement sur vos déchets organiques.
Si vous souhaitez agir sur la réduction de vos déchets organiques et ainsi contribuer à la préservation de l’environnement, si vous souhaitez produire votre propre engrais liquide et bénéficier d’un compost exceptionnel ( le lombricompost ), le lombricomposteur « Can-O-Warms » est l’outil parfait pour réaliser ces objectifs.
Notre démarche
L’association A Recycler s’investit pour développer des projets en lien avec le recyclage des déchets. Au travers du projet « Mission Durable », nous souhaitons sensibiliser les citoyens du Grand Dijon afin de :
- Réduire sa production de déchets organiques, et ainsi augmenter leur valorisation.
- Mieux trier ses déchets.
- Consommer autrement.
L’association A Recycler recherche 100 familles tests vivant sur le Grand Dijon pour s’équiper d’un lombricomposteur.
Grâce à cet outil, vous pouvez réduire votre quantité de déchets organiques. Le lombricomposteur fonctionne avec une population de vers de terre. Ces vers de terre transforment les matières organiques en un humus de qualité. Les éléments nutritifs de ce « terreau » sont facilement assimilables par les plantes. De plus, le lombricomposteur vous permet de récupérer un engrais liquide de qualité pour vos plantes.
Il faut savoir que le lombricomposteur est constitué de compartiments en plastique recyclé, que les vers de terre de terre digèrent rapidement les matières organiques. Enfin l'humus n'a ni plus ni moins qu'une odeur présente dans la forêt : celle des feuilles mortes au sol !
Vous avez la possibilité de voir un lombricomposteur en fonctionnement au siège social de l’association A Recycler, ainsi que lors des manifestations auxquelles participe l'association.
Nos engagements
Le démarrage d’une nouvelle activité est parfois complexe. Vous informer sur la résolution des problèmes liées au démarrage de votre composteur relève de notre engagement.
Vous permettre d’acquérir à moindre coût un outil utile pour la diminution de vos déchets relève aussi de notre engagement.
Nous permettre de créer des emplois et de développer des projets ayant un lien avec le développement durable relève de votre engagement.
En participant à notre projet « Mission Durable », vous incitez le Grand Dijon à vous permettre d’acquérir un composteur en adéquation avec votre habitation. Le prix public pour l’achat d’un lombricomposteur est de 178,25 € TTC (www.verslaterre.fr). Avec l’aide du Grand Dijon, cette somme peut être réduite à 50 euros. En faisant partie des familles tests, vous pouvez dès maintenant réserver ce lombricomposteur.
Cette somme correspond à 30 € pour l’achat d’une litière contenant des vers de terre, plus 20 € de caution pour le lombricomposteur (sous réserve d’acceptation du Grand Dijon). Dans le cas d’un refus du Grand Dijon, vous récupérez vos chèques. Les chèques sont encaissés après engagement du Grand Dijon.
Si vous n’habitez pas sur le Grand Dijon et que vous souhaitez vous équiper d’un lombricomposteur, contactez-nous afin de bénéficier d’une réduction sur un achat groupé.
Vous pouvez également nous contacter si vous désirez augmenter l'action de votre composteur traditionnel grâce aux vers de terre spécifiques dont nous disposons."
lundi 24 septembre 2007
Semaine de la mobilité à Dijon: l'association des commerçants du centre ville n'a rien compris
Du 16 au 22 septembre avait lieu la semaine de la mobilité un peu partout en France et en Europe. Le but étant de promouvoir les transports alternatifs à la voiture que sont la marche, le vélo et les transports en commun principalement. Pour résumer, une semaine pour dire STOP à la voiture.
Pendant ce temps, au beau milieu de la semaine (photo de gauche prise le 20 septembre boulevard Gabriel), l'association des commerçants du centre ville de Dijon lance une campagne de publicité pour encourager l'utilisation de la voiture! Ainsi, une place de parking est offerte pour tout achat de plus de 30 euros.
Ce comportement est complètement déplacé.
Il serait nettement plus intelligent d'offrir un ticket de bus, ou bien la possibilité d'utiliser prochainement les vélos en libre service. Ceci d'autant plus qu'il a été montré qu'une personne faisant ses courses en ville à vélos dépense plus qu'une personne qui y vient en voiture.
Pendant ce temps, au beau milieu de la semaine (photo de gauche prise le 20 septembre boulevard Gabriel), l'association des commerçants du centre ville de Dijon lance une campagne de publicité pour encourager l'utilisation de la voiture! Ainsi, une place de parking est offerte pour tout achat de plus de 30 euros.
Ce comportement est complètement déplacé.
Il serait nettement plus intelligent d'offrir un ticket de bus, ou bien la possibilité d'utiliser prochainement les vélos en libre service. Ceci d'autant plus qu'il a été montré qu'une personne faisant ses courses en ville à vélos dépense plus qu'une personne qui y vient en voiture.
Les vélos en libre service arrivent à Dijon
Le Grand Dijon va mettre en place d'ici la fin d'année un système similaire au vélib' de Paris et de nombreuses autres villes. Ainsi, 400 vélos vont être disponibles, dispersés dans 40 stations et disponibles 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Retrouvez le discours de l'annonce sur la vidéo de Dijonpremière.
jeudi 20 septembre 2007
Chaufferie au bois à Quetigny
La chaufferie urbaine de Quetigny va se mettre au bois.
"La société Dalkia est chargée de la mise en œuvre du projet : il s'agit de réaliser une chaufferie bio-masse d'une puissance de 2 000 KW, permettant d'assurer environ 30 % de la production de la chaleur, en substitution à l'utilisation d'énergies fossiles (gaz actuellement et il y a 3 ans, gaz/fioul). Le but est de réduire la facture des consommateurs de 5%". Ce projet estimé à 1,3 millions d'euros est susceptible de bénéficier de subventions et devrait être opérationnel fin 2008.
"Ceci nécessitera près d'un camion/jour (moyenne) de bois livré à la chaufferie, bois provenant du Morvan et la construction d'un silo de stockage de 240 m3 assurant le fonctionnement de la chaufferie pendant près de 4 jours à pleine puissance. La consommation annuelle de bois est estimée à 6 400 tonnes en régime établi."
source: Le Bien Public du 19/09/2007
Malgré le transport en camion, le chauffage avec du bois local, c'est ce qu'il y a de plus écologique.
"La société Dalkia est chargée de la mise en œuvre du projet : il s'agit de réaliser une chaufferie bio-masse d'une puissance de 2 000 KW, permettant d'assurer environ 30 % de la production de la chaleur, en substitution à l'utilisation d'énergies fossiles (gaz actuellement et il y a 3 ans, gaz/fioul). Le but est de réduire la facture des consommateurs de 5%". Ce projet estimé à 1,3 millions d'euros est susceptible de bénéficier de subventions et devrait être opérationnel fin 2008.
"Ceci nécessitera près d'un camion/jour (moyenne) de bois livré à la chaufferie, bois provenant du Morvan et la construction d'un silo de stockage de 240 m3 assurant le fonctionnement de la chaufferie pendant près de 4 jours à pleine puissance. La consommation annuelle de bois est estimée à 6 400 tonnes en régime établi."
source: Le Bien Public du 19/09/2007
Malgré le transport en camion, le chauffage avec du bois local, c'est ce qu'il y a de plus écologique.
mercredi 19 septembre 2007
Etude des bienfaits de la diminution de la pollution atmosphérique à Dijon
Une analyse, entreprise sur Dijon, Chenôve, Fontaine-lès-Dijon, Marsannay-la-Côte et Saint-Appolinaire, montre qu’une réduction de 25 % des concentrations en polluants permettrait d’éviter plus du tiers des décès anticipés attribuables à la pollution atmosphérique et hospitalisations de l’agglomération.
L'institut de veille sanitaire (InVS) a cherché à calculer l’impact à court terme de la pollution atmosphérique en termes de mortalité anticipée et de morbidité évitable et à évaluer l’impact à court et long terme de la pollution atmosphérique sur la mortalité. Selon l’étude, hors morts violentes et accidentelles, le nombre annuel de décès anticipés attribuables à la pollution atmosphérique dans la zone d’étude a été estimé à 24, dont 7 pour cause cardio-vasculaire et 2 pour cause respiratoire. En outre, 8 personnes âgées de 65 ans et plus sont hospitalisées annuellement pour une pathologie respiratoire attribuable à la pollution atmosphérique. De même, 95 hospitalisations pour motif cardio-vasculaire sont attribuables à la pollution atmosphérique, dont 19 pour motif cardiaque. Sur le long terme, l’InVS estime que la diminution de 5 µg/m3 de la moyenne annuelle des PM10 permettrait d’éviter 24 à 27 décès par an.
L'institut de veille sanitaire conclut l'étude par le fait "qu'il est donc important de sensibiliser la population et les décideurs à la nécessité d’agir de manière préventive et non pas uniquement lors des pics de pollution".
A bon entendeur...
L'institut de veille sanitaire (InVS) a cherché à calculer l’impact à court terme de la pollution atmosphérique en termes de mortalité anticipée et de morbidité évitable et à évaluer l’impact à court et long terme de la pollution atmosphérique sur la mortalité. Selon l’étude, hors morts violentes et accidentelles, le nombre annuel de décès anticipés attribuables à la pollution atmosphérique dans la zone d’étude a été estimé à 24, dont 7 pour cause cardio-vasculaire et 2 pour cause respiratoire. En outre, 8 personnes âgées de 65 ans et plus sont hospitalisées annuellement pour une pathologie respiratoire attribuable à la pollution atmosphérique. De même, 95 hospitalisations pour motif cardio-vasculaire sont attribuables à la pollution atmosphérique, dont 19 pour motif cardiaque. Sur le long terme, l’InVS estime que la diminution de 5 µg/m3 de la moyenne annuelle des PM10 permettrait d’éviter 24 à 27 décès par an.L'institut de veille sanitaire conclut l'étude par le fait "qu'il est donc important de sensibiliser la population et les décideurs à la nécessité d’agir de manière préventive et non pas uniquement lors des pics de pollution".
A bon entendeur...
mardi 18 septembre 2007
Pesticides détectés dans une école de Chenove
L'agence française de sécurité sanitaire a montré que plusieurs classes du groupe des Bourdenières à Chenôve avaient un "taux anormalement élévé" de contamination par des pesticides dans l'air ambiant. Les produits détectés sont des isomères d'hexachlorocyclohexane, ce qui a conduit à la fermeture de l'école jusqu'à nouvel ordre. L'origine de la contamination ne semble pas élucidé (résidus agricoles ou traitement des charpentes?)
source: Le Bien Public du 18/09/2007
Etonnant la remarque "anormalement élevé". Sa présence ne devrait même pas avoir lieu!
Pour information, le lindane (un des isomères du hexachlorocyclohexane) est utilisé en agriculture contre les organismes suceurs et rongeurs. Il est considéré comme un "polluant organique persistant" depuis le protocole d'Aarhus signé le 24 juin 1998 (et approuvé par la France en 2002), c'est à dire que ce poison reste actif des années après son utilisation.
Il est plus que temps de cesser d'utiliser des polluants, notamment en agriculture; vive le BIO !
source: Le Bien Public du 18/09/2007
Etonnant la remarque "anormalement élevé". Sa présence ne devrait même pas avoir lieu!
Pour information, le lindane (un des isomères du hexachlorocyclohexane) est utilisé en agriculture contre les organismes suceurs et rongeurs. Il est considéré comme un "polluant organique persistant" depuis le protocole d'Aarhus signé le 24 juin 1998 (et approuvé par la France en 2002), c'est à dire que ce poison reste actif des années après son utilisation.
Il est plus que temps de cesser d'utiliser des polluants, notamment en agriculture; vive le BIO !
dimanche 16 septembre 2007
Projet "Rennaissance": très polluant, et alors?
Le Conseil Régional de Bourgogne vient de publier un rapport sur le "Schéma régional des infrastructures et des transports". On y trouve des informations intéressantes en ce qui concerne le projet d'aéroport civile à Dijon, appelé "Renaissance", (qui a été adopté par le conseil régional lors de sa session de mars 2006). On apprend que "l’activité de Dijon-Bourgogne, après avoir culminé à 45 000 passagers en 2002, grâce tout particulièrement à l’ouverture d’une ligne bas coût (low cost) Dijon-Londres par la compagnie Buzz, s’est réduite à moins de 10 000 passagers en 2004. Les perspectives de trafic portent sur une fréquentation de 150 000 voyageurs/an à l’horizon 2008 et plus de 250 000 à l’horizon 2013."
"Entre 1998 et 2002, la production de gaz à effet de serre due aux transports a progressé de 8%, réduisant d'autant l'impact des mesures de limitation mises en œuvre dans d'autres domaines. Globalement en Bourgogne, les émissions ont été réduites de 8%. Elles l’auraient été de 14% si celles dues aux transports avaient été stabilisées." (cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre dûe aux transports à nettement augmenté entre 1998 et 2002).
"Le développement d’un aéroport à vocation nationale et internationale obéit à des volontés économiques et politiques. Sur le plan environnemental et en particulier sur le plan de la lutte contre l’effet de serre, il est beaucoup plus difficile à justifier : l’avion, et notamment le court courrier, est le mode de transport le plus producteur de gaz à effet de serre par passager transporté.
Il parait plus judicieux sur le plan environnemental de renforcer les liaisons TGV qui, même si elles desservent pourtant déjà la Bourgogne, sont améliorables : liaisons difficiles par TGV avec Lyon Saint Exupéry : 3 changements, et moins d’une heure de temps si c’était effectué en direct, et avec Roissy CDG : 1 seul TGV direct par jour, mais en moins de 2 heures. Le développement de ces liaisons en direct avec la capitale régionale permettrait de répondre aux objectifs économiques et touristiques de la Région. Cela va de surcroît dans le sens de l’action 6.2 : placer la capitale régionale au cœur du réseau à grande vitesse. Enfin, à la différence de l’avion, le TGV ouvre l’accès à un plus grand nombre de visiteurs potentiels (coût plus abordable)."
Pourtant, malgré ces remarques judicieuses sur le renforcement du train et l'obligation évidente (pas évidente pour tous...) de moins polluer lors de tout déplacement, la conclusion du rapport ramène à réaliser cet aéroport, et donc, incite à polluer!
Comme toujours, on privilégie la pollution sous prétexte de croissance économique, au dépend du respect de l'environnement...
"Entre 1998 et 2002, la production de gaz à effet de serre due aux transports a progressé de 8%, réduisant d'autant l'impact des mesures de limitation mises en œuvre dans d'autres domaines. Globalement en Bourgogne, les émissions ont été réduites de 8%. Elles l’auraient été de 14% si celles dues aux transports avaient été stabilisées." (cela signifie que la quantité de gaz à effet de serre dûe aux transports à nettement augmenté entre 1998 et 2002).
"Le développement d’un aéroport à vocation nationale et internationale obéit à des volontés économiques et politiques. Sur le plan environnemental et en particulier sur le plan de la lutte contre l’effet de serre, il est beaucoup plus difficile à justifier : l’avion, et notamment le court courrier, est le mode de transport le plus producteur de gaz à effet de serre par passager transporté.
Il parait plus judicieux sur le plan environnemental de renforcer les liaisons TGV qui, même si elles desservent pourtant déjà la Bourgogne, sont améliorables : liaisons difficiles par TGV avec Lyon Saint Exupéry : 3 changements, et moins d’une heure de temps si c’était effectué en direct, et avec Roissy CDG : 1 seul TGV direct par jour, mais en moins de 2 heures. Le développement de ces liaisons en direct avec la capitale régionale permettrait de répondre aux objectifs économiques et touristiques de la Région. Cela va de surcroît dans le sens de l’action 6.2 : placer la capitale régionale au cœur du réseau à grande vitesse. Enfin, à la différence de l’avion, le TGV ouvre l’accès à un plus grand nombre de visiteurs potentiels (coût plus abordable)."Pourtant, malgré ces remarques judicieuses sur le renforcement du train et l'obligation évidente (pas évidente pour tous...) de moins polluer lors de tout déplacement, la conclusion du rapport ramène à réaliser cet aéroport, et donc, incite à polluer!
Comme toujours, on privilégie la pollution sous prétexte de croissance économique, au dépend du respect de l'environnement...
samedi 15 septembre 2007
Prime à la récupération des eaux de pluie à Talant
Le dernier numéro du journal d'information de la ville de Talant (Regards N°66) informe ses habitants que la ville s'engage à verser une subvention pour la récupération de l'eau de pluie de:
* 5% du coût hors taxe des travaux (plafonnée à 600 euros) aux bailleurs pour les travaux réalisés sur habitat collectif.
* 200 euros aux particuliers pour l'installation d'une cuve de 2500 litres (et 50 euros suplémentaires par tranche de 2500 litres, et plafonnée à 350 euros).
Initiative intéressante qui, idéalement, devrait être reprise par toutes les autres villes. C'est en effet toujours abbérant d'utiliser de l'eau potable du robinet pour arroser des plantes.
* 5% du coût hors taxe des travaux (plafonnée à 600 euros) aux bailleurs pour les travaux réalisés sur habitat collectif.
* 200 euros aux particuliers pour l'installation d'une cuve de 2500 litres (et 50 euros suplémentaires par tranche de 2500 litres, et plafonnée à 350 euros).
Initiative intéressante qui, idéalement, devrait être reprise par toutes les autres villes. C'est en effet toujours abbérant d'utiliser de l'eau potable du robinet pour arroser des plantes.
dimanche 9 septembre 2007
Opération "à vélo au travail"
La prochaine balade à vélo de l'association EVAD aura lieu le jeudi 13 septembre et aura pour thème "à vélo au travail". 
C'est d'ailleurs dans le but de promouvoir la bicyclette pour se rendre au travail que EVAD a envoyé un courrier à quelques entreprises et administrations dijonnnaises. "L'objectif consiste à sensibiliser et inciter les salariés à essayer le vélo sur plusieurs jours durant une période déterminée afin qu’il puissent découvrir - ou redécouvrir - et apprécier tous les aspects positifs, tant individuels que collectifs, de ce mode de déplacement."
Cette initiative est précurseur de la semaine européenne de la mobilité dont le but est d'utiliser un moyen de transport moins polluant que la voiture pour se rendre à son travail. A cette occasion on peut noter que seulement 5 établissements participent à cet événement dans le Grand Dijon: Direction régionale de l'environnement (Dijon), Direction régionale et départementale de l'équipement (Dijon), Sovay Benvic France (Chevigny Saint Sauveur), Divia-Keolis Dijon (Dijon), Direction départementale de l'agriculture et de la Forêt de la Côte d'Or (Dijon).
Pour ceux qui refusent de lacher leur voiture pour des raisons écoloqiques, peut être que leur porte-monnaie le leur imposera...
Alors, tous à vélo jeudi 13 avec EVAD et d'ici là, tous à vélo pour aller travailler!
C'est d'ailleurs dans le but de promouvoir la bicyclette pour se rendre au travail que EVAD a envoyé un courrier à quelques entreprises et administrations dijonnnaises. "L'objectif consiste à sensibiliser et inciter les salariés à essayer le vélo sur plusieurs jours durant une période déterminée afin qu’il puissent découvrir - ou redécouvrir - et apprécier tous les aspects positifs, tant individuels que collectifs, de ce mode de déplacement."Cette initiative est précurseur de la semaine européenne de la mobilité dont le but est d'utiliser un moyen de transport moins polluant que la voiture pour se rendre à son travail. A cette occasion on peut noter que seulement 5 établissements participent à cet événement dans le Grand Dijon: Direction régionale de l'environnement (Dijon), Direction régionale et départementale de l'équipement (Dijon), Sovay Benvic France (Chevigny Saint Sauveur), Divia-Keolis Dijon (Dijon), Direction départementale de l'agriculture et de la Forêt de la Côte d'Or (Dijon).
Pour ceux qui refusent de lacher leur voiture pour des raisons écoloqiques, peut être que leur porte-monnaie le leur imposera...
Alors, tous à vélo jeudi 13 avec EVAD et d'ici là, tous à vélo pour aller travailler!
samedi 8 septembre 2007
Course du Bien Public: quel impact environnemental?
Ce samedi a lieu la seizième édition de la course du Bien Public à Dijon. Près de 1500 personnes vont courir dans diverses catégories le long du canal de Bourgogne et autour du lac Kir. Un grand rassemblement au grand air. Le site web et le journal donnent des informations sur les animations, mais pas encore sur l'impact environnemental de cet événement. La question se pose en effet, puisque la coupe du monde de rugby bénéficie d'un dispositif visant à limiter les impacts environnementaux de la compétition. On apprend également dans cet article de actu-environnement.com que "les ministres ont exprimé leur volonté de généraliser cette démarche au secteur de l'événementiel dans son ensemble, qu'il s'agisse de l'univers du sport, de celui de la culture ou encore de celui des expositions et salons professionnels." "En France, plus de 350.000 manifestations sont organisées chaque année dont 100.000 sportives. L'objectif sera de rendre l'ensemble de ces manifestations « écoresponsables » ; démarche qui a d'ores et déjà été adoptée par le festival rock des Vieilles Charrues (Tri des déchets, optimisation de la consommation d'eau et d'énergie, réflexion sur les transports en commun et les outils de communication) ou le Mondial de Hand-ball féminin 2007 mais aussi, depuis cette année, par la Techno-Parade qui s'engage pour l'environnement autour du slogan : « Fête la Planète ».
Certaines collectivités locales ou associations se sont mobilisées également afin que les manifestations sportives qu'elles organisent aient un impact environnemental réduit à l'instar de la ville d'Angers qui a initié la création d'un label pour distinguer les compétitions exemplaires quant à leur organisation, leur fonctionnement et leur évaluation. "
Alors, l'année prochaine, la course du Bien Public aura un tout petit impact environnemental?
Certaines collectivités locales ou associations se sont mobilisées également afin que les manifestations sportives qu'elles organisent aient un impact environnemental réduit à l'instar de la ville d'Angers qui a initié la création d'un label pour distinguer les compétitions exemplaires quant à leur organisation, leur fonctionnement et leur évaluation. "
Alors, l'année prochaine, la course du Bien Public aura un tout petit impact environnemental?
jeudi 6 septembre 2007
Education à l'environnement par le Grand Dijon
Pour la troisième année, le Grand Dijon, l'Académie de Dijon et l'ADEME mettent en place des animations pédagogiques à destinations des écoles primaires de l'agglomération dijonnaise ainsi que pour certaines d'entre elle pour les classes de collèges. Le dispositif s'ouvrira progressivement aux autres cycles d'enseignement. L'année scolaire 2007/2008 sera sur le thème "éduquer à l'environnement pour un développement durable". Cette année, 13 thématiques d'animations sont proposées en lien avec la charte de l'environnement: l'eau; les déchets; l'énergie; les milieux naturels; le changement climatique; l'ornithologie; la protection de la nature; payasage de mon école; espaces et paysages urbain; ville et nature; lire la ville; histoire de la ville; ville, architecture & urbanisme.
Comme l'indique le site web du Grand Dijon, cette excellente initiative d'éducation rejoint le cadre de sa charte de l'environnement. Toutefois, à ce propos on peut noter que le site web de celle-ci n'est pas à jour (2004 pour certaines données). Elle manque d'indicateurs pour voir l'évolution du respect de l'environnement (évolution par année de la quantité des déchets, de l'électricité et autres sources d'énergie consommées, etc...) et d'ambition par rapport à certaines villes françaises voisines (Besançon et Châlon sur Saone).
Comme l'indique le site web du Grand Dijon, cette excellente initiative d'éducation rejoint le cadre de sa charte de l'environnement. Toutefois, à ce propos on peut noter que le site web de celle-ci n'est pas à jour (2004 pour certaines données). Elle manque d'indicateurs pour voir l'évolution du respect de l'environnement (évolution par année de la quantité des déchets, de l'électricité et autres sources d'énergie consommées, etc...) et d'ambition par rapport à certaines villes françaises voisines (Besançon et Châlon sur Saone).
lundi 3 septembre 2007
Le vélotour 2007 passe par Ikéa, mais arret impossible
La seconde édition du vélotour (toujours payante) qui aura lieu le dimanche 16 septembre à Dijon emmènera les cyclistes dans des endroits "insolites, surprenants", dont le magasin IKEA. Celui-ci proposera une dégustation de produits suédois aux 5000 cyclistes attendus.
IKEA et le vélo, une association étonnante. En effet, ce magasin propose près de 750 places de parking pour les voitures, mais aucune pour les vélos! La première photo montre qu'il n'existe aucune place de stationnement pour vélo devant le magasin. Même si on ne peut pas ramener un meuble ou un clic-clac sur son vélo, certaines personnes pourraient être intéressées d'y aller sans polluer.
En fait il existe bien une dizaine de places pour vélos, mais il faut chercher sur le côté du magasin, et ces places sont en partie utilisées par les employés comme le montre la photo prise avant l'ouverture du magasin.
Alors, où seront stationnés les vélos pendant la dégustation?
IKEA et le vélo, une association étonnante. En effet, ce magasin propose près de 750 places de parking pour les voitures, mais aucune pour les vélos! La première photo montre qu'il n'existe aucune place de stationnement pour vélo devant le magasin. Même si on ne peut pas ramener un meuble ou un clic-clac sur son vélo, certaines personnes pourraient être intéressées d'y aller sans polluer.
En fait il existe bien une dizaine de places pour vélos, mais il faut chercher sur le côté du magasin, et ces places sont en partie utilisées par les employés comme le montre la photo prise avant l'ouverture du magasin.
Alors, où seront stationnés les vélos pendant la dégustation?
Voiture ou transports en commun? Il n'y a plus à choisir.
"Le réseau des bus Divia de l'agglomération dijonnaise est l'un des plus fréquentés en France avec 36 millions de voyageurs par an, soit 150 000 par jour. Pour inciter davantage de personnes à laisser leur voiture au garage pour prendre le bus, le Grand-Dijon et Divia ont créé Totem, un nouveau service d'information en temps réel: aux arrêts, des bornes d'informations indiqueront le temps d'attente du prochain bus et alerteront sur les perturbations éventuelles. Dans le bus, des écrans informeront le voyageur sur les prochains arrêts de descente et sur le temps nécessaire pour rejoindre les principaux lieux désservis par la ligne." (source: Le Bien Public du 30/08/2007).
Il faut savoir que le bus consomme moins d'énergie par km et par personne qu'une voiture et produit 4 fois moins de CO2 dans les même conditions. (source: manicore.com)
Par conséquent, avec des lignes de bus modernisées, prendre la voiture alors que l'on peut prendre le bus, c'est faire preuve de mauvaise volonté et d'une indifférence honteuse envers l'état de notre planète.
Pour en savoir plus, bougez autrement avec le guide de l'éco-mobilité.
Il faut savoir que le bus consomme moins d'énergie par km et par personne qu'une voiture et produit 4 fois moins de CO2 dans les même conditions. (source: manicore.com)
Par conséquent, avec des lignes de bus modernisées, prendre la voiture alors que l'on peut prendre le bus, c'est faire preuve de mauvaise volonté et d'une indifférence honteuse envers l'état de notre planète.
Pour en savoir plus, bougez autrement avec le guide de l'éco-mobilité.
samedi 1 septembre 2007
Projet "Cité des tigres", suite...
Le responsable du projet "cité des tigres" à Talant répond aux questions des internautes sur Dijonforum, toutefois sans vraiment convaincre. Il s'en prend violemment contre certaines personnes refusant son projet, notamment contre le responsable communication de la SPA (la SPA a lancé une pétition contre ce projet).
à suivre...
à suivre...
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