vendredi 26 octobre 2007

14 novembre: inauguration du centre de tri des déchets

Le 14 novembre aura lieu l'inauguration du centre de tri des déchets de l'agglomération dijonnaise. Ainsi, le site internet du Grand Dijon indique que: "Le Grand Dijon a construit son propre centre de tri des déchets issus des collectes sélectives. Celui-ci sera inauguré le 14 novembre 2007. Ce bâtiment de 5000 m² situé au nord de Dijon est destiné comme son nom l'indique à trier, mais aussi à orienter vers les filières de recyclage les emballages (cartons, cartonnettes, emballages pour liquides alimentaires (tetra-pack), PEHD, bouteilles PET, aluminium, acier) ainsi que les papiers, journaux-revues-magazines, auparavant triés dans la Loire, à Firminy. Tout ce qui dans l'agglomération dijonnaise et au-delà est issu de la collecte sélective et plus précisément des bacs jaunes."
En plus de quelques chiffres et de détails sur l'usine, on apprend qu'il y a "un circuit de visite sur passerelles protégées". Intéressant de pouvoir découvrir ce que deviennent nos déchets. Un bon moyen de sensibilisation pour en produire moins et trier plus.

jeudi 25 octobre 2007

"cité des tigres": localisation géographique du projet

Un commentaire sur le blog vivre-talant.org indique précisément le lieu du projet:
"Ce parc animalier serait situé sur un terrain communal, lieu-dit les Novales, (ancien terrain de moto-cross), à l'Ouest de la voie communale d'Hauteville à Plombières. Ce terrain de 11 ha fait partie du "poumon vert du Nord-Ouest dijonnais", dont la commune a réaffirmé "sa volonté de préserver le caractère naturel", dans le Plan Local d'Ubanisme (PLU) approuvé le 17 octobre 2006."

lundi 22 octobre 2007

Projet "Cité des tigres", lettre du maire de Talant

Après la présentation du projet de "cité des Tigres", la pétition de la SPA, puis les réponses diffuses sur Dijonforum, un habitant de Fontaine les Dijon a écrit au maire de Talant pour en savoir plus. Ci-dessous la réponse du maire.Pour rappel, les tigres sont classés comme "espèces en danger" selon l'Union International pour la Conservation de la Nature (UICN), mais passerons très certainement en "danger critique d'extinction" bientôt puisque sur les 3500 tigres restant sur notre planète, il meurt un tigre par jour à cause du braconnage et de la déforestation en Inde, pour un effectif actuel d'environ 1300 animaux contre 3642 en 2001.
Selon la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction), la conservation des tigres ne passe que par l'arrêt du braconnage et le respect de son habitat, et en aucun cas par des zoos...

A la vitesse où va la disparition des tigres, et si jamais le projet va à son terme, les visiteurs pourront toujours observer le résultat de la bêtise humaine en contemplant de jolies bêtes empaillées...
Ce projet consiste non pas à faire du commerce avec la peau des tigres, mais à faire du commerce sur le dos des tigres...

lundi 15 octobre 2007

Transport multimodal: jeux concours

Pour se passer de la voiture, le moyen le plus adapté est souvent d'utiliser plusieurs modes de transport (marche à pied, vélo, bus, train ou TER) facilement. Dans la région, les sites internet Mobigo et TER-Bourgogne permettent en théorie d’élaborer la meilleure solution multimodale pour un trajet donné! En thérorie seulement... car ces sites peuvent donner des renseignements farfelus comme le montre EVAD sur son site internet. C'est à cette occasion qu'il lance un concours pour trouver la solution la plus farfelue pour aller d'un point à un autre".
Il est à noter que "Mobigo ne connaît que la marche à pied, les bus Divia et les TER mais pas le vélo (rappelons que Dijon va disposer de vélos en libre service d’ici fin 2007 !) et que le site des TER-Bourgogne connaît marche à pied, vélo, bus, train (bien sûr !) et la voiture individuelle ! Mais il ne permet pas de savoir si un TER accepte ou non les vélos, pour cela il faut consulter le site SNCF "normal" !"

Un exemple de solution farfelue: comment se rendre de Ouges à Longvic selon Mobigo. (3,19km selon mappy)











La solution la plus rapide (46 minutes) invite le voyageur à prendre le train, puis marcher, puis le bus, alors qu'à pied il faut environ 45 minutes, et seulement moins de 15 minutes à vélo.
Pour les inconditionnels de l'automobile, ce trajet régulier en voiture (5 minutes) coûte à l'année 621 euros, contre 63 euros pour le vélo selon la calculette de l'ADEME.

Quelque soit les imperfections actuelles de MOBIGO, ce système demeure l'avenir pour préparer un déplacement et se passer de la voiture.

dimanche 14 octobre 2007

Les rencontres de la BIO en Bourgogne

Du 19 au 21 octobre, Nature et Progres organise à Fontaine les Dijon des animations pour connaître un peu plus les producteurs et associations agissant dans le domaine de la BIO.
Des conférences auront lieu le vendredi soir et le samedi soir.

mardi 9 octobre 2007

Bientot la généralisation des composteurs ou des lombricomposteurs dans tous les foyers?

Le Bien Public du 9/10/2007 fait une demi-page sur l'association arecycler et les 100 familles qu'elle recherche pour lancer son projet de lombricomposteurs. Il en a été aussi question dans le 19/20 sur France 3.
Le lombricomposteur, objet curieux et méconnu se répand comme un verre de terre sur des déchets. Ce mois-ci, les magazines "La maison écologique" (n°41) et "l'âge de faire" (n°13) en font la promotion.

En ce qui concerne les composteurs disponibles auprès du Grand-Dijon, le conseil d'agglomération du 4 octobre (points 32 et 33) indique qu'il y en a 6500 en "activité" et que ce nombre augmente régulièrement. C'est pourquoi Jean-Pierre Masson (élu vert) informe que le Grand-Dijon va faire une demande de subvention pour acheter entre 600 et 2400 composteurs de 400 litres (modèle actuel) et entre 100 et 300 composteurs de 600 litres.

Avec de telles initiatives, le poids de nos déchets devrait enfin baisser.

lundi 8 octobre 2007

aérogare: service publique (polluant et inutile) obligatoire?

Le point numéro 22 du conseil de communauté du Grand-Dijon du 4 octobre 2007 concerne la rénovation de l'aérogare "renaissance" avec une convention de financement de la CCi Dijon. Il a été voté (15 abstentions et 3 nuls) que le Grand-Dijon apportera 33% des 850 000 euros HT pour cette rénovation. Ceci malgré les remarques de monsieur Philippe Belleville (maire de Sennecey-les Dijon) sur le fait que les Low Cost vont se développer à Lyon et à Paris, que monsieur Jean-Pierre Masson (élu Vert) répète que de nouvelles lignes TGV vont bientôt relier Dijon à diverses nouvelles villes et directement à certains aéroports, que madame Catherine Henrieu (élue Vert) note que nous sommes en plein Grenelle de l'Environnement avec une demande du groupe de travail n°1 de ne pas développer de nouveau aéroports (voir ci-dessous). Seul monsieur Didier Martin (Adjoint délégué au développement économique, au commerce, à l'artisanat et au tourisme de Dijon) a fait une remarque pour soutenir ces dépenses. Malgré les arguments responsables et justes contre cet aérogare, Monsieur Rebsamen, président du Grand-Dijon (et maire de Dijon), indique qu'il y a "obligation de service publique" de relier Dijon à Toulouse et Bordeaux pour pouvoir faire l'aller-retour dans la journée. En ce qui concerne les pollutions liées à tout développement de transport aérien, il remarque que "la pollution sonore est sans comparaison avec les avions militaires".
Evidement quand on cherche, on trouve toujours plus mauvais, mais c'est vraiment un argument mesquin.
Les personnes qui ont voté "pour" indiquent clairement qu'ils favorisent pleinement un éventuel essor économique au dépend évident des conditions de vie de leurs concitoyens puisque ce vote va à l'encontre de la nécessité de moins polluer, à l'encontre des accords de Kyoto, à l'encontre du respect des générations futures!

vendredi 5 octobre 2007

Sennecey-les-Dijon favorise les énergies renouvelables

La ville de Sennecey-les-Dijon a compris qu'il est important d'aider ses habitants à s'équiper de systèmes utilisant les énergies renouvelables dans leur maison. Ainsi, le conseil municipal a choisi d'aider financièrement les habitants jusqu'à 4% du montant total de l'équipement hors main-d'oeuvre et plafonnée à 500 euros par an. Philippe Belleville, maire de Sennecey-les-Dijon, indique que plusieurs ménages ont déjà équipé leur toit de panneaux solaires et que de nombreuses réunions publiques ont contribué à ce résultat. De plus, il est prévu la construction d'un éco-quartier de 20 hectares. (source: Le Bien Public du 04/10/2007)

Certaines grandes villes de l'agglomération feraient bien de prendre exemple!

jeudi 4 octobre 2007

Des pesticides dans les rues de Dijon

La ville de Dijon continue à utiliser le glyphosate, un des pesticides les plus utilisés, pour éliminer les mauvaises herbes. Halte au brin d'herbe qui dépasse! Halte à l'envahissement de la ville par les plantes? Vite, un peu de produit polluant, pour une ville propre en apparence, mais qui pollue ses sols et ses cours d'eau. Alors, à quand une ville sans pesticides comme à Montréal?Chaque citoyen de Dijon devrait demander l'utilisation d'alternatives aux pesticides toute l'année.

Seul point positif: l'utilisation d'un vélo pour se déplacer au lieu d'un engin mécanisé.